Enlèvement pièges

Ouganda

Chasse illégale dans les zones protégées d’Ouganda

Les pièges sont placés sur les sentiers pour attraper des animaux comme les duikers et les potamochères, malheureusement les chimpanzés se font prendre aussi. Les pièges sont rarement mortels pour les chimpanzés, mais ils peuvent les blesser gravement. Le piège en métal se resserre autour de la partie du corps coincée, formant un garrot coupant la circulation, ce qui cause une nécrose et la mort du membre. Actuellement, 25 à 30% des chimpanzés blessés en Ouganda sont victimes de pièges et la plupart d’entre eux ont un bras ou une jambe manquante.
Ces blessures ont également une sérieuse influence sur le statut social et la mobilité de l’animal. Les animaux moins capables de collecter de l’eau s’affaiblissent plus rapidement et tombent plus facilement malade. Les chimpanzés femelles ont alors du mal à prendre soin de leurs bébés. Finalement, cela entraîne un affaiblissement de l’ensemble de la population de chimpanzés.

Le travail de l’Institut pour éliminer les pièges de la forêt

L’Institut Jane Goodall possède une équipe de traqueurs ougandais formés pour le programme de suppression des pièges. Leur tâche est de localiser et enlever ces pièges, et de les marquer sur des cartes via un système GPS où les braconniers sont actifs.
Ce projet garantit moins de blessures pour les chimpanzés. En surveillant les itinéraires pris par les braconniers, les autorités forestières nationales, responsables de l’application de la loi, peuvent prendre des mesures plus efficaces contre le braconnage.
Le programme d’enlèvement de pièges le plus accompli a été établi par l’IJG dans le parc national de Kibale, parc qui abrite la plus grande population de chimpanzés en Ouganda.
L’Institut s’occupe également des chimpanzés blessés en envoyant des vétérinaires et des soignants dans les forêts.

Responsabiliser les communautés locales pour protéger l’environnement

L’Institut Jane Goodall fonde ses travaux sur le principe de la conservation centrée sur la communauté. La protection de la nature ne peut conduire à des résultats durables que si les projets sont menés par les populations locales. Les employés qui travaillent dans les parcs proviennent des villes environnantes et les écoles enseignent l’éducation environnementale.
Cela aide la communauté à se sentir responsable de leur région, ce qui donne aux braconniers moins d’opportunités d’intrusion.